Le Canada comme partie prenante en matière de coopération Universitaire multilatérale cas de l’Institut Africain des Sciences Mathématiques (AIMS)
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Résumé
La présente réflexion questionne la participation du partenaire Canadien dans le programme de coopération universitaire panafricain de l’Institut Africain des Sciences Mathématiques (AIMS). Fondé à Cape Town en Afrique du Sud en 2003, c’est en Juillet 2013 que le centre d’excellence au Cameroun ouvre ses portes. Ce programme international connait une participation effective de plusieurs parties prenantes. Parmi celles-ci, figure le Canada. La coopération au tour de cette initiative permet de proposer des activités de formation universitaire avec un encadrement novateur et environnement d’apprentissage moderne. Cependant dans quel registre du rapport coopératif faut-il inscrire la participation du partenaire canadien ? L’objectif de cet article est de mener une réflexion critique en vue de l’amélioration du partenariat multilatéral en matière de coopération universitaire en Afrique. La démarche empirico-inductive. L’étude est qualitative et exploratoire. L’approche Oumarienne (2022) de la théorie des parties prenantes permet de construire une analyse critique des contenus et des données issues des entretiens. En résultat, la présentation du programme laisse entrevoir un déploiement financier important de la part du Centre de Recherche et de Développement International canadien. L’analyse diachronique de cet apport montre que le programme panafricain est financièrement dépendant de l’apport canadien.
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