Impact du management ministériel de la réforme LMD sur sa réussite Cas de la Tunisie

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Ahmed Chabchoub

Résumé

Le LMD ( ou Processus de Bologne) est une réforme pédagogique et structurelle suggérée par l’Union Européenne à ses partenaires du Sud (notamment les pays du Maghreb) pour mettre leur système universitaire au niveau de la norme Européenne (Chabchoub, 2006). Entrée en vigueur à partir de 2004, pour la Tunisie, cette réforme devait réaliser deux innovations majeures :


- Transformer la structure des études universitaires (souvent hétéroclites) en 3, 5, 8 à savoir, 3 années pour la Licence, 5 pour le Master et 8 pour le Doctorat. Cette structure devait se généraliser sur tous les régimes d’étude, sauf pour les études médicales.


- Introduire à l’occasion une réforme pédagogique profonde en :


       - Invitant les professeurs à enseigner autrement que par les méthodes magistrales,


       - Encourageant les étudiants à apprendre autrement,


       - Incitant les enseignant à évaluer leurs étudiants autrement que par le biais de la restitution des connaissances apprises par cœur, dans la plupart des cas (Circulaire organique du 25/9/2003).


Mais comme le souligne Cros (2006), la réussite d’une réforme éducative dépend souvent de la manière dont elle a été managée et conduite. En effet, selon qu’elle soit conduite « Top –Dawn », ou en association étroite avec les parties prenantes (ici les enseignants), une réforme pédagogique peut, soit échouer soit réussir.


Le présent article qui traite de l’Impact du management ministériel de la Réforme LMD sur sa réussite (cas de la Tunise), essaiera de répondre aux deux questions suivantes :


- Comment le Ministère tunisien de l’enseignement supérieur a-t-il conduit la réforme LMD et selon quel style de management ?


- Quel a été l’impact de ce style de management sur la réussite de la dite réforme, 10 ans après ?

Renseignements sur l'article

Comment citer
Chabchoub, A. (2019). Impact du management ministériel de la réforme LMD sur sa réussite: Cas de la Tunisie. La Revue De La Qualité En Education, 9(14), 9. https://doi.org/10.37870/joqie.v9i14.53
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Références

• Bienayme, A (1986). L’enseignement supérieur et l’idée d’Université. Paris : Economica

• Chabchoub, A (2005). Introduction à la pédagogie numérique, Tunis : L’atured

• Chabchoub, A (2006), Enseigner à l’université, Tunis : L’atured

• Chabchoub, A (2008). Quelles compétences pédagogiques pour enseigner au supérieur ?, Tunis : L’atured

• Cros, A, dir.(2006). L’agir innovationnel. Bruxelles : De Boeck

• Cros, F (1996). L’innovation en éducation et en formation. Clamecy : NIL

• Endrizzi, L (2011). « Dossier d’actualité veille et analyses ». Savoir enseigner dans le supérieur : un enjeu d’excellence pédagogique. 64, 232-250

• Haarscher Guy, Puig de la Bellacasa (2000), L’université en questions. Marché des savoirs, nouvelle agora ou tour d’ivoire ?, Bruxelles : Editions LABOR

• Hamelin, J (1990). La revalorisation de l’enseignement universitaire, In Dumont et Huberman, dir. (1990). La vie des enseignants au Supérieur. Lausanne : Delachaux et Niestlé

• Journal Officiel de la République Tunisienne du 1er mai 2009 N° 35, Page 1190 sq

• Ministère de l’enseignement supérieur : Circulaire organique du 24/9/2003 fixant les modalités d’application du LMD

• Site du Ministère de l’enseignement supérieur : www.mes.tn/lmd