Parité « homme-femme » en Tunisie Analyse critique du féminisme d'Etat des 50 derniêres années & perspectives de relance du combat de la parité
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Résumé
Dans le monde arabe, la Tunisie fait exception en matiêre de promotion de la femme et de parité H/F. En effet, notre pays mêne dans ce domaine social três critique, une politique volontariste que d'aucuns qualifient de « féminisme d'Etat » et ce, depuis 1956, date de promulgation du premier Code du statut personnel, três favorable à la femme età la parité H/F (Deneuil, 2006). Cette politique se fonde sur une législation avant-gardiste, renouvelée et corrigée durant 50 ans au vu de l'évolution de la société tunisienne (Credif, 2009), mais aussi sur un encouragement de l'éducation des jeunes filles, au point que le taux actuel de scolarisation des filles à l'Université dépasse celui des garçons (62% de l'ensemble des étudiants, en septembre 2016).
L'adhésion de la Tunisie -depuis les années 1990- aux conventions internationales et l'amendement du Code du travail (1992) ont aussi contribué à l'adoption (au moins dans les textes) du principe de non-discrimination « Homme/Femme » dans le monde du travail, aussi bien pour le secteur public que dans le privé (Ben Hassine, 2007).
La création du Ministêre de la Femme (1992) et d'un Centre de Recherche et d'Information sur les femmes, Crédif (1993), doté d'un Observatoire de la condition de la femme, vont permettre à la Tunisie de disposer de structures officielles (donc soutenues par l'Etat), destinées à assurer à la femme une meilleure participation à la vie économique et sociale, dans le cadre de la parité (Ben Hassine, 2007).
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Références
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