Quelle qualité de l’enseignement supérieur dans le cadre de la réforme pédagogique au Maroc ?
Contenu principal de l'article
Résumé
Le Maroc met actuellement en place une réforme pédagogique à grande échelle pour améliorer la qualité de son enseignement. Elle doit en effet régler un grand nombre de problèmes dont beaucoup découlent de la nécessité d’adapter les méthodes d’enseignement traditionnelles afin de répondre aux besoins des étudiants qui arrivent sur un marché du travail où la concurrence est rude. Tout en étant déterminé à préserver les valeurs culturelles fondamentales, le ministère cherche à y faire entrer une méthodologie qui se distingue de l’apprentissage traditionnel par mémorisation en instaurant un apprentissage par compétence (modèle américain emprunté au monde de l’industrie). Dans cette logique de formation, les objectifs de l’enseignement ne sont dès lors plus centrés sur les contenus, mais sur ce que l’étudiant devra être capable de réaliser au terme de son apprentissage. Il s’agit de définir ce que l’apprenant aura à exporter de l’université et à réinvestir dans sa vie quotidienne pour s’affirmer réellement comme un citoyen autonome et responsable.
En plus des méthodes d’enseignement, la réforme a touché aussi l’ingénierie. En effet, la Maroc a adopté l’architecture européenne (LMD) basée sur le système modulaire afin de faciliter la mobilité nationale et internationale des étudiants et d’améliorer le rendement du système pédagogique (réduction du taux d’échec), sa performance et donc la qualité de l’enseignement qu’il offre.
Dans cet article, nous discuterons ces deux volets concernés par la réforme, en l’occurrence l’ingénierie et la pédagogie des compétences.
Renseignements sur l'article

Cette œuvre est sous licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.
Authors who publish with this journal agree to the following terms:
- Authors retain copyright and grant the journal right of first publication with the work simultaneously licensed under a Creative Commons Attribution License that allows others to share the work with an acknowledgement of the work's authorship and initial publication in this journal.
- Authors are able to enter into separate, additional contractual arrangements for the non-exclusive distribution of the journal's published version of the work (e.g., post it to an institutional repository or publish it in a book), with an acknowledgement of its initial publication in this journal.
- Authors are permitted and encouraged to post their work online (e.g., in institutional repositories or on their website) prior to and during the submission process, as it can lead to productive exchanges, as well as earlier and greater citation of published work.
Références
/2/ - G.E. Miller, in J.-J. Guilbert.
/3/ - A. Aamili, Protars III, promouvoir la réussite en premier cycle universitaire, 2002.
/4/ - M. Romainville, Sous les réformes ….les défis, in Revue Wallonie, juillet 1998.
/5/ - Vygotski, Pensée et langage, Paris, Editions sociales, 1985.
/6/ - P. Perrenoud, Vie Pédagogique, septembre - octobre 1999.